PILAR VALERO
Originaire de Madrid (Espagne), Pilar Valero
commence très tôt ses études musicales au Conservatoire de Musique de Murcia,
où elle obtient un « titre de
Professeur » et un « Prix
Extraordinaire » de piano. Elle étudie ensuite la Philosophie et fait son
Diplôme Supérieur de piano à Granada, où elle travaille avec Juan-José Pérez
Torrecillas (élève du grand pianiste et pédagogue Eduardo del Pueyo).
Lauréate du « Concours de Jeunes
Interprètes » de Granada en 1991, elle reçoit une bourse pour étudier au
« Conservatoire Royal de Mons » (Belgique) avec Patricia Montero,
obtenant un « Premier Prix avec Distinction ». Elle s’est aussi
perfectionnée lors de stages avec Paul Badura-Skoda, Aquiles delle Vigne, Emile
Noumoff, Maria-Joao Pirès et Pierre Hantaï (clavecin).
Dès lors, elle a souvent joué dans différentes salles en Belgique, en
France, en Tunisie, en Italie, en
Allemagne et en Espagne, saluée par une critique unanimement élogieuse.
Parmi ses concerts avec orchestre on
peut signaler l’interprétation des concertos KV466 et KV212 de Mozart avec
l’orchestre de Chambre de Murcia et le Concerto en Ré m. de Poulenc avec
l’orchestre Symphonique de Murcia.
Dès
1993 , elle fait partie du groupe de
Musique Contemporaine « Concertus Novo » avec
lequel elle enregistre plusieurs CD dont un consacré à
des œuvres du compositeur Manuel
Seco. Elle enregistre également un CD de musique espagnole avec
le
violoncelliste Ramón Gómez,un CD consacré à
Lamotte de Grignón avec le groupe
Barcino et elle réalise des enregistrements pour la Radio
Nationale
Espagnole et pour la télévision de Ljubljana.
Elle travaille la composition avec Javier Darias et réalise plusieurs travaux sur
les femmes compositrices.
En septembre 2000, elle se produit en Russie
avec le 2ème Concerto de Rachmaninoff, sous la direction de Lin Tao et Dimitri
Liss.
En mai 2001, elle donne un récital en
Belgique placé sous le haut patronage de José VAN DAM.
En 2003 elle joue les concertos de Schumann
et Chopin avec les orchestres « Siglo XXI » et « Ciudad de
Almería », respectivement .
En 2005 elle se produit avec le prestigieux
quatuor « KOPELMAN », elle interprète aussi le 3ème Concerto de Prokofieff
dirigé par Lin Tao.
Actuellement elle enseigne le piano au
Conservatoire Supérieur de Musique de Murcia.
Macha
Makarevich
Originaire de Biélorussie, elle accomplit
brillamment ses études musicales, réalisant le cycle complet de piano mais
aussi de danse traditionnelle à l’Ecole d’Etat de Musique Rimski-Korsakov de
Moguilev.
A Moguilev, elle se consacre durant plusieurs
années à l’enseignement du piano mais se distingue très tôt lors de récitals en
soliste, de concerts de musique de chambre ainsi que dans l’accompagnement du chant.
Après avoir sillonné l’Europe, son pays de
prédilection est toujours resté la Belgique, ce qui l’amènera plus tard à
fréquenter les cours de Rosella Clini et de Thomas Paule au Conservatoire Royal
de Mons où elle décroche un Master avec Grande Distinction. Elle se
perfectionne ensuite en s’initiant à l’Ecole du Maître Eduardo del Pueyo par le
biais du pianiste Yves Robbe.
Depuis 2007, Macha Makarevich est invitée dans
bon nombre de pays d'Europe (France, Belgique, Italie, Allemagne, Autriche,
Espagne, Norvège, Suisse). En 2007, rencontre avec l’écrivain Jean-Philippe Toussaint lors d'un récital où
sont conviées la littérature et la musique.
En 2009, elle se produit dans une soirée
d’hommage consacrée à l’écrivain Marcel Moreau.
En mars 2010, elle est invitée au Festival
International de Piano de Quaregnon (Belgique) où elle partage l’affiche avec
Vanessa Wagner et Brigitte Engerer. En août c’est le Festival de Briançon qui
l’accueille.
Macha Makarevich enseigne actuellement le piano
à l’Académie de musique de Mons en Belgique. Elle se produit régulièrement en
soliste mais aussi en duo avec le pianiste Yves Robbe. Force et sensibilité se
conjuguent pour nous révéler sans cesse sa très belle nature artistique.
"Tu as déposé ta
lumière sur les choses qui m’entourent, et dedans. Elles y ont gagné un éclat,
une musique, une voix, un supplément de respiration.
Quand tu ne seras
plus là, elles déploreront ton départ sur le ton des berceuses belarusses. Et
ma chère langue française elle-même ne sera pas indemne de ta belle présence, à
ses côtés.
Elle aura envie de
reproduire, à l’écriture, le son de tes mots , à l’ouverture de ta bouche,
lorsque tu dis, autour de toi, que tu es heureuse."
Je t’embrasse , Macha
Marcel
(Marcel
Moreau, écrivain)
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